La Négation Ultime des Savoirs
Analyse du courant philosophique pré-apocalyptique dominant
décembre 2016
Depuis quelques années maintenant, je passe mon temps à contempler le mur qui se dresse devant mes yeux. Je me demande comment j’ai pu en arriver là et quelle est la prochaine étape ? Pourquoi ai-je passé si longtemps à me considérer aussi hautement et n’accomplir que médiocrités ; comme si le génie dont je me prétends était juste au tournant, à la prochaine conquête et s’apprêtait à exploser à la face du monde ! Pour l’instant, il n’est rien d’autre qu’un pétard mouillé dont l’écho ne franchi pas les murs de ma chambre.
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Alors je recherchais la cause. La cause des causes. Et dans cette quête, j’en viens à considérer mon accomplissement, j’en viens à observer le monde non plus de mon piédestal, de mon envie esthétique d’un monde bon et beau, mais d’un point de vue philosophique, aride, analytique et bassement basé sur une réalité observable plutôt que sur un idéal. Force m’est de constater qu’il existe une philosophie ambiante, un mouvement de pensée généralisé et que ce dernier nous conduit tout droit à l’apocalypse, souriant et trébuchant, comme une seule entité pensante. Sans révolte, sans recul, sans peur ni honte.
Avec mon ami Thomas, j’ai décidé de la nommer : La Négation Ultime des Savoirs, ou La NUS. Parce que ça nous faisait bien rire et que quitte à parler de quelque chose de grave, autant lui donner le nom d’un orifice qui fait marrer.
Cet essai reste inachevé.